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Vever : Histoires d'imagination depuis 1821

Vever : Histoires d'imagination depuis 1821

Récemment, nous avons eu l’occasion de découvrir l’exposition “Histoires d’Imagination” organisée par la Maison Vever au sein de ses locaux, qui retrace l’histoire de la Maison.

 


Histoire de la Maison

Il y a deux siècles, Pierre-Paul Vever crée la Maison à Metz et y réalise son premier bijou d’exception. En 1872, son fils Ernest installe la maison à Paris, plus précisément rue de la Paix. Pendant plus d'un siècle, elle restera au numéro 19, puis se déplacera au 14.

En 1881, Ernest lègue l’entreprise à ses fils, Paul et Henri. Henri, un historien, artiste, peintre et bibliophile est également l'auteur de l'ouvrage essentiel intitulé "La bijouterie française au XIXe siècle". 

Durant l’Exposition universelle de 1889, la Maison Vever remporte le Grand prix,  où la critique vante la grâce de leurs « bouquets de joaillerie » et la qualité de l’exécution. 

La décennie suivante, lors de l’exposition internationale de Bruxelles de 1897, de l'exposition universelle de Paris en 1900, puis de l’exposition franco-britannique de Londres en 1908, la Maison Vever figure d’un art nouveau, se voit décerner le Grand prix à trois reprises.

La Maison Vever compte parmis ses clients des personnalités publiques telles que le tsar Alexandre III et la cour impériale de Russie, le Shah de Perse, le premier ministre japonais Tokugawa Iesato, le président de la République française Sadi Carnot…


Vever et sa fascination pour Le Japon

Henri Vever était passionné d’art japonais. Grand collectionneur, il organisait avec ses amis artistes, notamment Claude Monet, des dîners “japonais” où chacun présentait ses dernières trouvailles. Par ailleurs, Henri Vever fit également don d’estampes japonaises au musée du Louvre en 1894. Aujourd’hui, l’immense collection d’Henri Vever a retrouvé sa terre natale, au Musée National de Tokyo.

Des détails issus de la culture Japonaise telle qu'un inro (un étui traditionnle japonais servant à transporter de petits objets du quotidien), un tsuba (garde de sabre japonais), un netsuké (petit objet suspendu au-dessus de la ceinture du kimono) ou encore une estampe (gravure sur bois) sont autant d’éléments graphiques qui inspireront Henri Vever dans ses créations joaillères.

 


Le joaillerie florissante de Vever

Après le Japon, la deuxième passion d’Henri Vever est la nature végétale, dont il observe chaque détail, chaque “heureuse imperfection de la nature” pour les reproduire avec minutie et délicatesse, pour exprimer la beauté authentique, et la célébrer.

Il s’inspire notamment du Gingko, arbre sacré du Japon, symbole d’éternité et de résilience. Les feuilles se parent d’émail, et les fruits deviennent des perles dans cette collection nommée Gingko, dont nous avons pu essayer et admirer les pièces où l'or est finement brossé et accompagné de diamants en leurs centres.

Un siècle plus tard, ses feuilles s’assemblent pour donner naissance à une composition imaginaire, la collection Blossom. La Maison est également reconnue pour ses collections Elixir et Tourbillon du côté joaillerie, et pour ses colliers émaillés représentatifs de Nymphe, Naïade et Déesse pour la haute-joaillerie.

Pendentif Nymphe de Feu Jaune & Rouge

"La Nymphe de Feu joue malicieusement avec la lumière, par la transparence de ses ailes en émail-à-jour et la brillance de son pavage. Ses ailes vibrent au timbre d’un précieux camaïeu mêlant le jaune et le rouge."


L’Art Nouveau et la Belle Epoque : deux périodes caractéristiques de Vever

Comme le démontrent les différents écritaux et cartels, les pièces de joaillerie réalisées par Vever sont de véritables représentations de deux époques ayant marqué la joaillerie L'Art Nouveau et la Belle Epoque ; qui se côtoient au gré des demandes des clients.

  • L’Art Nouveau aussi nommée style "Guimard" ou "Modern style" en France, cette période a émergé au cours des années 1890 et a profondément marqué l’histoire du bijou, résultant d’un mouvement collectif qui s'affranchit du classicisme de l’époque. Les bijoux se munissent de formes organiques et asymétriques, tout en explorant les textures et les couleurs ; à cette époque, la valeur d’un bijou n’est plus définie par ses matériaux mais par son audace créative et son savoir-faire artisanal. Des matériaux inattendus tels que la corne, l’ivoire, les émaux, les pierres dures font leur apparition. 
  •  La Belle Epoque, est également nommé de style “guirlande” ou “édouardien” en référence à Edouard VII, qui régna sur le monde de 1901 à 1910. Les bijoux de cette époque se parent de mouvements et d'arabesques puisés dans la nature ou dans les arts orientaux, où l'or jaune, les perles et le diamants sont maîtres.

 


L’art de se réinventer chez Vever

Circulaire avant l’heure, la joaillerie a toujours traditionnellement monté, démonté et remonté ses pierres précieuses pour repenser sans cesse de nouvelles pièces. De son côté, Vever rachète des pièces du Joyaux de la Couronne en 1887, vendus par l’Impératrice Eugénie.

2 siècles plus tard, lorsque que Camille et Damien Vever décident de relancer la Maison familiale avec une nouvelle approche plus durable. Ils adoptent ainsi l’utilisation exclusive de diamants de laboratoire, qui permettent une empreinte écologique minimisée, une totale traçabilité, et la garantie des bonnes conditions de travail des hommes et des femmes qui les font grandir. Celui-ci est combiné à l’usage de l’or recyclé (provenant des rebus de la production joaillière, du recyclage de bijoux anciens, d’or dentaire et d’appareils électroniques types téléphones et ordinateurs.

La circularité prend place jusque dans leurs écrins, où Vever fait le choix de l’éco-conception, avec l’utilisation de papier et carton labellisés FSC, garants d’une gestion durable des forêts dont ils sont issus. Le satin qui accueille et protège le bijou est également recyclé.

La Maison met également en avant son savoir-faire français depuis 1821, entourée des meilleurs artisans de la place Vendôme qui manient avec virtuosité les façons de joaillerie les plus modernes comme les plus ancestrales telles que l'email-à-jour. Elle fait également appel à l’émailleuse à laquelle la Maison fait appel, Sandrine Tessier, est Meilleur Ouvrier de France et son atelier est labellisé "Entreprise du Patrimoine Vivant".

Les clients sont accueillis, sur rendez-vous, dans les salons lumineux du 9 rue de la Paix. Les modèles sont fabriqués à la demande, sur mesure, et réalisés pour la plupart dans un délai de trois semaines, ce qui permet également à la Maison de ne pas avoir de stock et de ne pas surproduire.

 

 

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